En évolution rapide, le secteur de l’éolien, du solaire et du stockage d’énergie produit constamment des innovations. La première phase du cycle de vie de nos trois technologies est le développement.
Il faut une vision novatrice, une planification minutieuse et beaucoup de travail pour concevoir un projet d’énergie renouvelable, tant pour un propriétaire souhaitant produire et stocker de l’énergie sur son terrain que pour une multinationale désirant investir dans un projet commercial.
Dans tous les cas, le choix du site et la mobilisation de la communauté sont d’une importance capitale.
Choix du site
Le succès d’une nouvelle installation éolienne ou solaire dépend en grande partie du site choisi.
D’un point de vue pratique, il est sensé de trouver l’endroit où la ressource éolienne ou solaire est la plus grande. Le promoteur prend donc des mesures pour vérifier la puissance et la fiabilité de la ressource. Il s’assure aussi que le site permet la connexion au réseau ou le transport de l’électricité jusqu’au consommateur.
Les éléments d’intérêt du site (monts, vallées, végétation, faune, bâtiments et infrastructure en place, etc.) sont étudiés à l’aide d’outils de calcul sophistiqués, tandis que des experts cherchent la disposition des panneaux solaires ou des éoliennes qui capturera le maximum d’énergie.
Le choix doit également être fait de façon responsable, dans un esprit de durabilité. Le promoteur analyse toutes les conséquences éventuelles de son projet sur l’environnement, y compris la faune, la biodiversité végétale et les caractéristiques du patrimoine naturel, et veille dans sa planification à éviter ou à réduire ces conséquences.
Le promoteur tâche aussi de faire de son site un atout pour l’environnement. Par exemple, il peut réserver la majorité du terrain à l’habitat de la faune et des pollinisateurs indigènes et à des activités agricoles complémentaires, comme le pâturage en rotation, qui contribue à la séquestration du carbone dans le sol.
Il peut aussi destiner le terrain à l’agriculture, puisque les plantations peuvent s’étendre jusqu’à la base des éoliennes et être récoltées avec la machinerie habituelle. Le bétail peut également continuer d’y paître, même lorsque les éoliennes fonctionnent.
Ces activités bénéfiques à l’environnement sont possibles grâce à deux caractéristiques des parcs éoliens et solaires. La première est leur grande stabilité : lorsque l’équipement est installé, il n’y a pratiquement plus besoin d’intervention humaine pour les 25 à 40 années suivantes.
La deuxième est l’espacement – typiquement grand – entre les installations. L’équipement d’un parc éolien, par exemple, ne couvre qu’une petite partie du terrain (environ 5 %); les éoliennes ont une base ne mesurant que 8 à 10 mètres, et sont espacées de 250 à 800 mètres.
Mobilisation de la communauté
Aucun projet éolien ou solaire ne peut réussir sans un soutien solide de la communauté hôte. Après tout, il devra s’y intégrer pendant de nombreuses années.
La mobilisation de la communauté est donc une étape déterminante dans le développement d’un projet. Le promoteur mène des consultations approfondies pour bien comprendre les priorités locales et en tenir compte dans la conception.
Ceci implique aussi d’analyser et de clairement communiquer les retombées économiques du projet pour la communauté et pour chacun des propriétaires qui acceptent d’accueillir le projet sur leur terrain.
Ensuite, le promoteur collabore avec la communauté pour concrétiser ces retombées dans la plus grande mesure possible. Toutes ces démarches font partie du processus de développement responsable.
L’Association canadienne de l’énergie renouvelable a à cœur d’aider ses membres dans leurs activités de mobilisation. Elle offre plusieurs ressources utiles, dont les suivantes :
- Pratiques d’excellence en matière d’engagement des Autochtones et du public
- Transition vers le solaire
Explorez les pages sur le cycle de vie de nos technologies pour en apprendre plus sur ses quatre phases : 1 – développement, 2 – construction et installation, 3 – opération et maintenance, et 4 – rééquipement, mise hors service et démantèlement.